Last Updated on May 1, 2025 by admin8470
Pour estimer le coût des pertes d’un ballon ECS, il est essentiel d’effectuer un calcul perte de chaleur précis. Ce calcul permet de déterminer combien d’énergie est perdue au fil du temps, ce qui est crucial pour optimiser l’efficacité énergétique de votre système.
L’une des méthodes pour évaluer ces pertes est d’utiliser la constante de refroidissement ballon ecs. Cette constante, qui peut varier en fonction du modèle et de l’isolation du ballon de stockage, aide à quantifier la vitesse à laquelle l’eau perd sa chaleur lorsqu’elle n’est pas utilisée. En outre, il est important de considérer la constante de refroidissement globale de votre système, qui inclut non seulement le ballon mais aussi les autres composantes. Une meilleure compréhension de ces constantes peut guider les améliorations nécessaires pour réduire les pertes énergétiques.
Un autre aspect à considérer est la différence consommation cumulus 200l et 300l. Les ballons de stockage de différentes capacités auront des profils de consommation et de perte de chaleur distincts, influençant directement le coût énergétique total. Une analyse comparative peut révéler des opportunités d’économies substantielles.
Problématique :
Méthode de calcul :
Comparaison grâce à quelques exemples :
Volume du ballon | ECS 300 litres | Stockage 500 litres | Stockage 800 litres | Stockage 1000 litres |
---|---|---|---|---|
Hauteur interne : | 1,53m | 1,65m | 1,73m | 2,08m |
Diamètre interne : | 0,50M | 0,62m | 0,77m | 0,78m |
Épaisseur de l'isolation : | 5cm | 5cm | 10cm | 10cm |
Surface d'échange : | 3,03m2 | 4,09m2 | 5,64m2 | 6,73m2 |
Coefficient d'isolation | 0,033 | 0,033 | 0,033 | 0,033 |
Température eau chaude : | 65°C | 65°C | 65°C | 65°C |
Température ambiante : | 20°C | 20°C | 20°C | 20°C |
Pertes à l'année : | 789 kWh | 1063 kWh | 734 kWh | 875 kWh |
Coûts des pertes à l'année | 87 euros | 117 euros | 81 euros | 96 euros |
CR : | 0,160 | 0,129 | 0,056 | 0,053 |
Conclusions :
Conditions du test de décharge
1) Ballon de 1000 litres avec isolation de 100 mm, Constante de déperdition thermique : 0.0592 kW/h.
2) Températures de départ du test du haut vers le bas (4 thermomètres) : 96°C / 92°C / 90°C / 89°C + courbe noire = température ambiante.
3) Le ballon est installé dans un garage non isolé sans précaution particulière
4) La température est relevée toutes les 24 heures à 19h45. La durée du test est de 30 jours.
Analyse chiffrée :
– Nombre de kW perdus par le ballon sur la durée du test : 81.3 kW
– Coût de l’énergie perdue avec le bois : 2.76 € / le fuel : 5.95 € / Le gaz propane : 11.91 € / l’électricité : 12.54 €
Conclusions :
– On constate l’influence de la déperdition du ballon sur les 2 à 3 premiers jours de test, il réchauffe le local !
– Ensuite on peut constater que dans un local non chauffé, la déperdition d’un journée est en relation avec la température extérieure (journées 13 & 14).
– Plus l’écart de température air/eau est important et plus grande sera la déperdition.
– Un local tempéré sera un meilleur emplacement pour le ballon, sinon une sur-isolation réduira les pertes très efficacement.
alors qu’avec ma Clim à chaleur ( Pompe à chaleur réversible cop de 3,2 ) AIR/ AIR avec 500 Kwh je chauffe ma maison de 65 m2 habitable pour l ‘année ( vendée ouest)
Autant, en hiver, cette déperdition peut contribuer au chauffage de l’habitation, et ça ne me choque pas, autant, l’été, ça vaudrait le coup que la température du cumulus soit baissée, afin de diminuer l’écart thermique eau et air ambiant. Cette action pourrait être facilement automatisée.
En été,ramener la température de l’eau à 40 degrés par exemple n’altère en rien le confort d’utilisation.
Oui tout à fait, mais a ce moment là il faut trouver un autre système pour tué les légionelles. Pour le moment seul la température les tué en dessus de 60 ° pendant une période assez longue. Je ne me rappelle plus de la durée de chauffe.
Certes oui, mais en été uniquement. En hiver les résultats seront différents. En outre ce sont des valeurs constructeur. Vous n’incluez pas l’amortissement du matériel, ni le surcoût abonnement du compteur.
Bonjour,
Ces calculs ont le mérite de donner des ordres de grandeurs.
Sans trop la compliquer votre analyse demande a être affinée, en effet vous ne tenez pas compte des conductances superficielles des interfaces de l’eau et de l’air avec la paroi du ballon qui conduirait à des déperditions 15% inférieures avec les hypothèses que vous avez faites.
Pour ne pas introduire d’erreur systématique je pense que la résistance thermique eau-surface du ballon peut être négligée mais pas la résistance eau-air qui n’est pa négligeable, ainsi pouvez peut-être vous espèrer des résultats pas trop au-de-là des 10% d’erreur.
Ce genre de calcul est plus compliqué qu’il semble au départ car il faudrait tenir compte des la températures des cloisons ou murs environnents qui dans les conditions habituelles ne devraient pas trop changer ces résultats.
Pour avoir les “calculs sérieux”, l’écart est de 6%. Le résultat affiché est parfaitement significatif.
Trop drôle
En ces temps de recherche de solutions sur l’économie d’énergie, je pense que 100 kWh par an pourraient donc être épargnés.
J’ai dernièrement réalisé une mesure assez facile. J’étais absent 3 jours et n’avais pas arrêté le chauffe-eau qui déclenchait alors à 22 h (heures creuses). Grace au compteur linky et à mon suivi de consommation j’ai pu évaluer la surconsommation dans les deux créneaux de 30 mn, entre 22h et 23h, par rapport aux heures où un minimum d’appareils fonctionnaient, et ce alors qu’il n’y avait pas eu de soutirage d’eau pendant la journée.
Pour un cumulus de 300 l (température de chauffe voisine de 55°C) placé dans un cellier de T voisin de 20 °C -moins en hiver-), la surconsommation pendant ce créneau horaire a été de 0,89 kWh soit 3.2 kJoule
Pour une chauffe-eau de 300 l, cela correspond à une perte de température de l’eau de 2,5 °C = 3.2.10E6/(4.18 x 300.10E3)).
En tarif tempo HC cela correspond à une dépense annuelle de 27 € TTC. En fait un peu plus car l’hiver l’écart entre l’eau chaude ) et laText est un peu plus grand.
Précision : avec un cumulus Atlantis (je ne fais pas de pub).
J’ai un récupérateur de chaleur sur eau grise (depuis 10 ans), un chauffe-eau instantané électrique de 9kW. Je consomme en tout 500kWh/an pour mes douches (2 personnes).
En gros, avec un système de ce type, ça coute moins cher à installer, prend moins de place et consomme moins que les pertes d’un ballon.
Je n’ai pas besoin qu’un ballon se trouvant dans ma buanderie en zone chauffée ne participe au réchauffement de celle-ci durant l’été, et l’hiver ma VMC thermodynamique est plus efficace pour chauffer ma maison (2kW électrique dans les pires conditions) + chauffage électrique d’appoint de 1,5kW pour une maison de 140m2.
Très très intéressant. De mon côté j’ai fait un récupérateur, les perfo correspondent aux calculs. Mais c’est quand même peu rentable, amorti sur plus de 15 ans! Et ceux qu’on achète, c’est pire à cause du prix.
Mais je suis intéressé au problème inverse:
Un chauffage solaire chauffe quand on n’en n’a pas besoin. Stocker l’énergie sur batterie est cher. (Sauf si on a déjà une voiture électrique, mais ce n’est pas le sujet). Donc je regarde à stocker l’eau chaude. Ce qui en théorie n’est pas cher. Mais il faudrait pouvoir stocker sur plusieurs jours pour que ça devienne rentable. Quelqu’un sait-il faire une grande cuve super-isolée?
Bonjour
En gros, on peut diviser la perte annoncée par 2 à condition que le ballon soit situé dans l’appartement ou la maison. En effet, durant la période de chauffage de l’habitation (6 mois de l’année pour simplifier) la dite “perte” de chaleur sert à chauffer l’habitation !