Lorsqu’il s’agit de choisir entre un poêle de masse et un poêle à bois traditionnel, plusieurs facteurs doivent être pris en considération. Les poeles a bois de masse sont connus pour leur capacité à retenir et à diffuser la chaleur sur une période prolongée, offrant ainsi une chaleur constante et agréable. En revanche, les poêles à bois traditionnels chauffent rapidement l’espace mais perdent également leur chaleur plus rapidement une fois le feu éteint.

Différences du point de vue design et structure

Le poêle à bois traditionnel présente des dimensions plus compactes que le poêle de masse. Il occupe à peu près dans une pièce l’espace que prendrait une table de taille moyenne. Son poids moyen est souvent compris entre 100 et 200 kg et n’excède pas 300 kg. Son prix minimum est de 3 000 euros. Il existe généralement en deux modèles que sont le poêle à bois en fonte et celui en acier. La fonte étant un alliage de grande qualité, les appareils faits avec ce matériau offrent un bel aspect esthétique, parfait pour embellir votre intérieur. Les spécimens en acier possèdent une apparence plus discrète et un poids plus léger que leur homologue en fonte. Côté finition, les fabricants rivalisent d’originalité et de créativité concernant le design de ces deux variantes de matériels de chauffage. Comparativement aux autres types de poêles de chauffage d’habitation, le poêle de masse est doté de dimensions plus importantes. Les exemplaires les moins volumineux affichent un poids de 600 kg. Ce dernier paramètre peut aller jusqu’à plusieurs tonnes pour certains modèles. Prévoyez un budget de 8 000 euros minimum pour l’acquérir. Il s’agit d’un appareil qui s’installe normalement au centre d’une maison, ainsi l’énergie thermique produite se diffuse partout. Il est possible de connaitre le prix moyen d’un poêle de masse, en sollicitant les services d’un comparateur de prix sur un site spécialisé en matériels de chauffage.

Voir aussi :  Salaire des plombiers chauffagistes : Ce qu'il faut savoir

Différences en termes de mode de chauffage

Les poêles à bois en fonte ont longtemps été le matériel de chauffage intérieur réalisé par la plupart des marques spécialisées. Ceci s’explique en partie par le niveau de conductivité supérieur reconnu à cet alliage. Le matériau peut à la fois faciliter la diffusion et le stockage de l’énergie calorifique. Celle-ci est ensuite libérée progressivement au sein du logis jusqu’à épuisement du combustible. À l’inverse, les poêles à bois classique en acier sont inadéquats pour accumuler l’énergie de chauffage. Les fabricants remédient à cette insuffisance en installant des panneaux de vermiculite dans le compartiment de combustion. D’autres industriels font le choix d’installer des plaques amovibles en fonte afin de capter le maximum d’énergie durant la flambée des bûches. Quant au poêle de masse, il est pourvu d’un mode de chauffage par rayonnement. Autrement dit, il n’augmente pas directement la température de l’air ambiant. Son action consiste plutôt à chauffer une masse compacte disposée à l’intérieur de l’équipement. Il peut s’agir soit de la brique réfractaire, de la pierre ollaire ou de la stéatite. Chauffée, la masse de charge de restituer par vague de rayonnement l’énergie thermique, ce qui assure la continuité et l’homogénéité du chauffage.

Les différences en matière de confort thermique

Sur le plan technique, les calories délivrées par un poêle de masse sont fonction de la capacité qui y est disposée et de la température du local. Le rendement de ce matériel demeure inchangé et stable à chaque combustion de bois. Son fonctionnement ne tient donc pas compte du volume ou du besoin de l’habitation. Les professionnels recommandent de réaliser une isolation optimale du logement lorsque l’on possède le poêle à inertie. La température de la fumée en sortie de ce type de poêle peut avoisiner les150 degrés. Toutefois, des modèles de poêle de masse fournissent des températures en deçà de 80 degrés. Ce seuil de chauffage faible peut avoir pour effet de générer une accumulation de goudron dans les cheminées. Cette situation aboutit généralement à des feux de cheminée. Quant aux appareils de type poêle à bois, la température de sortie moyenne relevée est souvent comprise entre 250 et 350 degrés. On assiste alors à une perte massive de calories, toute chose qui ne permet pas d’optimiser l’isolation de la maison. En outre, le poêle à bois traditionnel est idéal pour réchauffer très rapidement les pièces. Cette faculté lui est conférée par son mode de chauffage par convection, efficace pour faire monter la température ambiante facilement.

Voir aussi :  Conseils pour bien utiliser le chauffage au bois !

Différences liées au nombre de flambées

Dans le cas d’une poêle à inertie, 1 à 2 flambées quotidiennes sont nécessaires pour maintenir l’équipement fonctionnel durant 24 heures. Chacune de celles-ci peut se prolonger pendant une heure et demie au moins. En général, il est convenable d’opter pour une flambée en matinée ou une autre en fin de journée. Toutefois, vous pouvez choisir de les faire à ces deux moments du jour si vous traversez la saison hivernale par exemple. En revanche, le poêle à bois traditionnel doit être approvisionné en bûche tout le jour pour conserver l’énergie accumulée. Par ailleurs, cette gamme de poêle ne libère davantage de chaleur que lorsque le combustible est entièrement brûlé. Vous devez donc être présent pour réaliser le chargement de bois. L’autre matériel a l’avantage de donner une plus grande autonomie, car il n’a besoin que de deux chargements par jour.